Générer un impact mondial avec les paiements en USDC et en stablecoins

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Écrit par
Caroline Hill
Caroline Hill
Senior Director, Global Policy & Regulatory Strategy
Points clés
  • De nombreuses organisations humanitaires et leurs bénéficiaires sont laissés pour compte par le système financier traditionnel.
  • Les devises numériques en dollars, comme l’USDC de Circle, aident les organisations humanitaires à résoudre ce problème de double accès. En effet, elles apportent des dollars à l’Internet ouvert, où ils peuvent voyager à la même vitesse, la même échelle et au même coût qu’un e-mail.
  • NGOs and other aid organizations are already using blockchain-based solutions to make a significant impact around the world.

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Table of contents
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Easier, more cost-efficient access to dollars

Les organisations non gouvernementales et intergouvernementales (collectivement dénommées « organisations humanitaires ») qui exercent leurs activités dans des environnements extrêmement complexes ont fréquemment du mal à accéder aux services financiers. Elles sont souvent confrontées à des retards et des rejets qui les empêchent d’envoyer et de recevoir des fonds. Sans compter que les institutions financières traditionnelles refusent parfois de collaborer avec elles. 

Dans ces conditions, il est souvent difficile, voire impossible, de fournir une aide humanitaire optimale aux populations les plus vulnérables quand elles ont en le plus besoin. En outre, même lorsque ces organisations peuvent accéder aux fonds, leurs bénéficiaires se heurtent souvent à la dure réalité du système bancaire pour utiliser et conserver les liquidités qu’ils reçoivent.

 

The internet aid distribution opportunity1
Le nouveau système d'exploitation mondial-09

* Données de la Banque mondiale

La majeure partie des difficultés rencontrées par ces organisations sont liées aux réglementations gouvernementales qui visent à lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, ce qui entraîne une surcorrection de la part des institutions financières. Étant donné que ces programmes ont pour objectif de détecter, dissuader et prévenir les risques de financement illicite, les institutions financières ont exclu de nombreux clients ou régions qu’elles jugent à haut risque (une pratique connue sous le nom de « de-risking »). Les institutions financières traditionnelles ont également utilisé ce prétexte pour se retirer des marchés les moins rentables. 

Bien que les réglementations gouvernementales américaines et internationales aient contribué à protéger le système financier mondial contre ces abus, les politiques rationnelles ont souvent des conséquences inattendues. 

En effet, même lorsque les institutions financières sont disposées à faciliter les transactions qui entrent dans ces catégories, leurs processus de vérification et de gestion des risques retardent souvent les transferts de fonds pendant des semaines, voire des mois. Les efforts des organisations humanitaires se révèlent d’autant plus compliqués lorsqu’elles opèrent dans des pays dont les gouvernements autoritaires interdisent les transactions étrangères et confisquent les aides envoyées. 

J’ai travaillé sur cette problématique lors de mon mandat au département du Trésor des États-Unis. J’ai dirigé la lutte contre le financement illicite en Afrique et en Amérique latine et j’ai passé d’innombrables heures avec mes collègues à aider le gouvernement américain à faire tout ce qui était en son pouvoir pour empêcher les criminels d’utiliser le système financier international pour transférer leurs fonds. Cela concernait notamment les terroristes, les trafiquants de drogue et d’êtres humains, les responsables politiques et oligarques corrompus, et les individus qui violent les droits humains. 

Cependant, j’ai également constaté que les organisations humanitaires, largement implantées aux États-Unis, avaient du mal à accéder aux fonds, à les envoyer et à les distribuer à leurs partenaires et aux régions dans lesquelles elles opéraient. Si les institutions financières et les autres entités concernées sont responsables des clients et des transactions qu’elles facilitent, elles sont censées procéder à des évaluations calculées et fondées sur les risques. En réalité, les institutions financières refusaient catégoriquement de travailler avec des régions, des pays et des secteurs qui présentaient un risque quelconque, y compris ces organisations. 

Saluons néanmoins l’importance que le Trésor accorde depuis longtemps à cette problématique. En décembre 2022, les États-Unis ont pris l’initiative d’élaborer la résolution 2664 du Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU) afin d’aborder spécifiquement certains des défis liés à la fourniture de l’aide humanitaire dans des juridictions où se trouvent des programmes ou des groupes sanctionnés par les Nations unies. Cette résolution a créé un précédent. 

Plus récemment, le Trésor a publié sa stratégie d’atténuation des risques 2023. Elle précise que « les institutions financières peuvent réduire leurs risques en raison de facteurs tels que la rentabilité, la notoriété, la diminution de la propension au risque, les charges réglementaires ou les attentes floues, ou encore les régimes de sanctions ». Elle formule également des recommandations pour surmonter les effets secondaires involontaires liés à cette stratégie.

Malgré ces efforts du gouvernement américain (et ceux actuellement menés par d’autres pays, mais que nous ne détaillerons pas dans cet article) pour contrer les défis du « de-risking », les organisations humanitaires ont toujours du mal à accéder aux services proposés par les institutions financières traditionnelles. C’est pourquoi des prestataires de services financiers innovants sont intervenus pour pallier ces lacunes.

Les registres distribués améliorent la rapidité et la transparence

Distributed ledger technology, or blockchains, can enable individuals and companies to send digital assets almost instantly, with low fees (particularly when compared to traditional financial rails), and with the transparency that comes with blockchains’ immutable, public ledgers. Critically, because blockchains do not rely on traditional financial rails, they help reduce many of the “last mile” barriers that can make it hard for aid organizations to reach those in need. 

Operating with these tools, aid organizations have greater transparency and insight into transaction flows, minimizing much of the opacity around alternative cash-based disbursements. Shifting aid payments to blockchains can also help aid organizations overcome much of the operational friction that has historically resulted in unintended delays and high fees. 

The emergence of a digital dollar like Circle’s USDC has given aid organizations a way to take advantage of all of these benefits while having access to U.S. dollar-based liquidity. USDC operates like a digital U.S. dollar. Powered by the speed of the internet, it moves like other types of internet data, such as email and video. 

USDC is native to many blockchains designed specifically for speed, cost efficiency, and high throughput. USDC transactions can settle in seconds, while cross-border payments in the traditional financial sector are frequently measured in days or weeks. Being able to send and receive money in seconds or even milliseconds can help aid organizations and their recipients avoid delays in receiving critical financial assistance. 

Further, the focus on low transaction costs can help mitigate some of the high fees traditionally seen in this space, estimated at 6.3%2 for traditional remittances.

 

Données mondiales sur les transferts de fonds
$5.5T: Estimated annual remittance flows in 2030; 6.3%: Average cost of remittances

Contrairement à d’autres devises numériques, il convient de noter que l’USDC a une parité de prix avec le dollar américain. Cette caractéristique permet de se protéger contre l’inflation des monnaies émises par les gouvernements et permet aux organisations humanitaires et à leurs communautés d’avoir confiance en sa valeur au fil du temps. Le partenariat de Circle avec la Stellar Development Foundation, l’organisation qui soutient la croissance et le développement du réseau Stellar, et MoneyGram International on Stellar Aid Assist permet aux détenteurs de l’USDC de le convertir facilement en devise locale, et de l’utiliser dans leur pays.

Making an impact with USDC

Plus généralement, en temps de guerre, en cas de catastrophe naturelle ou de crise humanitaire, l’accès aux banques et autres institutions financières peut être risqué, voire impossible. Les portefeuilles numériques sur les appareils connectés à Internet permettent aux populations d’envoyer, de recevoir et d’accéder à des liquidités provenant de services participants tels que MoneyGram, qui offre des retraits en USDC dans plus de 200 pays4 par l’intermédiaire du réseau Stellar.

Par exemple, Circle a récemment commencé à travailler avec le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) sur un projet pilote visant à envoyer de l’USDC sur Stellar aux personnes déplacées en Ukraine au lieu de leur verser de l’argent liquide. Ce programme est une solution sans précédent pour fournir une aide numérique instantanée et transparente à grande échelle. Les bénéficiaires peuvent sécuriser et économiser l’USDC dans Vibrant, un portefeuille numérique compatible avec Stellar, accessible sur smartphone. Ils peuvent retirer des fonds dans n’importe quelle agence MoneyGram dans le monde, en plus des options de décaissement habituelles. Grâce à la transparence de la blockchain, le HCR est en mesure de surveiller le flux d’aide vers les portefeuilles des utilisateurs envoyés via la Stellar. Il atténue ainsi les fraudes potentielles et garantit que les individus peuvent accéder aux fonds sans compte bancaire. 

Nous avons également constaté que l’USDC était utilisé pour contourner des gouvernements hostiles tout en limitant les flux financiers extérieurs. Au plus fort de la pandémie de COVID-19, les professionnels de santé de première ligne au Venezuela n’avaient pas accès aux fournitures et équipements médicaux essentiels alors qu’ils souffraient des effets de l’hyperinflation, de l’isolement international, des sanctions et de l’effondrement de l’économie. En collaboration avec la République bolivarienne du Venezuela dirigée par Juan Guaido et la fintech américaine Airtm, et en coordination avec le gouvernement américain, Circle a pu mettre en place un pipeline de décaissement de l’aide. L’USDC a ainsi été utilisé pour contourner les contrôles imposés par Maduro sur le système financier national, et verser des millions de dollars aux professionnels de santé qui œuvrent pour le peuple vénézuélien.

Contactez-nous

Given the work that Circle has already done in this space and the constant innovation from the broader industry to improve access to financial services, I am optimistic about bringing the benefits of digital dollars to aid organizations operating around the world. In the five years since launching USDC, Circle has built extensive dollar digital currency infrastructure that has been tested and proven. Our commitment to open-source means we can adapt our infrastructure for essentially any situation an aid organization could face. Reach out to me anytime so that we can explore how to partner together. 

Écrit par
  1.   “Financial Inclusion on the Rise, But Gaps Remain, Global Findex Database Shows.” The World Bank. April 19, 2018. Retrieved 5/22/23 from: https://www.worldbank.org/en/news/press-release/2018/04/19/financial-inclusion-on-the-rise-but-gaps-remain-global-findex-database-shows#:~:text=WASHINGTON%2C%20April%2019%2C%202018%E2%80%94,women%20to%20have%20an%20account.
  2.   “Remittance Prices Worldwide Quarterly.” The World Bank. September 2022. Retrieved 5/22/23 from: https://remittanceprices.worldbank.org/sites/default/files/rpw_main_report_and_annex_q322_final.pdf
  3.   « Global remittances flows expected to reach US$5.4 trillion by 2030 spurred on by digitalization. » Fonds international de développement agricole. 16 juin 2022. Extrait le 22/05/2023 de : https://www.ifad.org/en/web/latest/-/global-remittances-flows-expected-to-reach-us-5.4-trillion-by-2030-spurred-on-by-digitalization
  4.  Circle, Stellar, MoneyGram and the UNHCR convene to advance humanitarian aid.” Circle. April 13, 2023. Retrieved 5/23/23 from: https://www.circle.com/blog/circle-stellar-moneygram-and-the-unhcr-convene-to-advance-humanitarian-aid  
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